Cicatrices augmentation mammaire : Les cicatrices possibles ?

Les seins révèlent sans doute la féminité, la séduction et la sensualité de la femme d’où vient sa quête d’une poitrine ferme, élégante et surtout en harmonie avec les détails de son corps. Dans ce cadre, l’augmentation mammaire est devenue maintenant l’intervention de la chirurgie esthétique la plus pratiquée dans le monde selon l’ASAPS qui garantit à la femme une poitrine plus généreuse et un décolleté pigeonnant mais les questions qui se posent sont : quelles sont les cicatrices laissées par une augmentation mammaires ? Quelle est la taille adaptée à chaque femme ?

Quel est le principe d’une augmentation mammaire ?

Il s’agit d’une opération de chirurgie esthétique ou de réparation qui consiste à poser des prothèses ou des implants mammaires et ceci pour augmenter considérablement le volume des seins. Le chirurgien esthétique vise à positionner les prothèses soit entre le muscle pectoral et les glandes mammaires, soit derrière le muscle pectoral.
L’intervention de l’augmentation mammaire ne s’applique que sur les femmes ayant terminé leur croissance et surtout en bonne santé (ne souffrant pas des maladies cardiovasculaires ou pulmonaires par exemple).
Les prothèses mammaires sont composées d’une paroi de silicone (élément de consistance proche à celle des tissus et de la musculature humains) et qui peuvent être remplis soit par un  gel de silicone cohésif soit par sérum physiologique. Leurs formes diffèrent selon la morphologie et le désir de la femme, on trouve ainsi des formes rondes ou anatomiques.

Quelles sont les cicatrices possibles lors d’une augmentation mammaire ?

Il existe plusieurs voies cicatricielles pratiquées par le chirurgien pour introduire les prothèses mammaires. On trouve :

La voie axillaire ou à l’intérieur des aisselles

Son avantage est qu’elle laisse le sein vierge durant toute l’intervention chirurgicale mais elle est de moins en moins pratiquée car elle ne permet pas d’avoir des résultats précis concernant l’emplacement de la prothèse. De plus, la cicatrice est, dans ce cas, hypertrophique ou épaisse.

La voie péri aréolaire ou autour de l’aréole

C’est la voie la plus pratiquée par les chirurgiens dans le cas d’un implant rempli de gel de silicone. Il s’agit de la cicatrice la plus discrète dans ce cas car elle se fusionne parfaitement avec les pigmentations de l’aréole.
Au début de l’intervention, la patiente peut remarquer une diminution ou une absence de la sensibilité au niveau des mamelons mais ça va se corriger spontanément après quelques semaines. L’allaitement est aussi possible après cette intervention.

La voie trans-aréolaire ou à travers l’aréole

Elle est très pratique dans le cas de la pose des prothèses gonflables ou en sérum physiologique. La patiente peut remarquer au début une visibilité importante de la cicatrice et une diminution de la sensibilité des mamelons mais ça va s’atténuer progressivement.

Au niveau du sillon sous-mammaire ou  sous la racine du sein

Très pratiquée dans le cas des seins tombants car elle va être cachée par le sillon sous-mammaire mais elle ne l’est vraiment pas en position couchée. Elle est aussi prescrite pour les patientes fumeuses vu que leur pouvoir cicatrisant est diminué, dans ce cas, s’il y a eu des complications, la prothèse se trouverait directement sous la peau.

L’harmonie est le secret d’une augmentation mammaire réussie

En conclusion, comme on a vu dans le paragraphe précédent, chaque type d’incision a ses avantages et ses inconvénients. L’essentiel dans tout ça, c’est de choisir l’intervention la plus adaptée à son cas.
La patiente doit informer le chirurgien de ce qu’elle désire, quelle taille, quelle forme, quel implant… Le chirurgien va, à son tour, lui donner ses conseils et ses propositions concernant l’harmonie de ses nouveaux seins avec le reste de son corps.