Les techniques de destruction des cellules graisseuses seront bientôt interdites ?

Le désir d’avoir un physique harmonieux et une silhouette raffinée constitue toujours l’un des fantasmes les plus profonds de chaque femme (surtout les rondes). Les solutions sont diversifiées : des régimes draconiens, à la liposuccion, passant par les exercices sportifs intensifs.
D’autres femmes préfèrent la voie la plus courte et surtout la moins coûteuse : lyse adipocytaire ou destruction des cellules graisseuses.
Cependant, cette lipolyse, qui a pour but de détruire les cellules graisseuses pour des raisons purement esthétiques, vont être interdites en France car elles sont dangereuses selon le communiqué du ministère de la Santé !

Cellules graisseuses: qu’est-ce que la lipolyse?

Il s’agit d’une technique non chirurgicale qui vise à réduire au maximum le nombre de cellules graisseuses. Elle est préférée par certaines femmes vu qu’elle est moins invasive et moins coûteuse que la liposuccion ou autre intervention de chirurgie esthétique.
La lyse adipocytaire a pour principe de détruire les cellules graisseuses par rupture ou par solubilisation de la membrane de la cellule adipeuse sans avoir recours à une aspiration post-destruction. En effet, ces adipocytes nécrosés se réservent par la suite à des petites surfaces graisseuses.

Comment se fait la destruction des cellules graisseuses ?

On distingue deux techniques de lipolyse :

Techniques invasives

Ceci en injectant, par voie sous-cutanée, un agent chimique et/ou thermique destructeur dans le tissu adipeux tel est le cas des solutions hypo osmolaires et de la mésothérapie, etc.

Les techniques non invasives

Cette technique consiste à utiliser des agents physiques externes tels que les ultrasons, les infrarouges, la radiofréquence combinés à des massages.

En quoi réside le danger de la lyse adipocytaire selon la HAS française ?

Le journal France-soir a publié dernièrement l’avis de la Haute Autorité Santé HAS : «Si la lipolyse permet de réduire les cellules graisseuses, elle ne les détruit pas, contrairement à la liposuccion, l’organisme doit en effet éliminer les déchets produits par la destruction de ces cellules.
Plusieurs organes sont alors sollicités comme les reins et le foie».Aussi, selon le rapport du quotidien, la Haute Autorité de Santé a recensé «des «complications graves» identifiées sur 23 patients ayant eu recours à des injections de solutions hypo-osmolaires» !
La HAS a également mis dans un rapport détaillé, la liste des techniques qu’elle juge dangereuses ou potentiellement dangereuses :

  • des injections de solutions hypo-osmolaires (danger grave).
  • des injections de produits lipolytiques (phosphatidylcholine et/ou déoxycholate de sodium) (danger grave).
  • des injections de mélanges méso thérapeutiques (danger grave).
  • la carboxythérapie (danger grave).
  • du laser transcutané, sans aspiration (danger grave).
  • des agents physiques externes comme des ultrasons, le laser, les infrarouges ou encore la radiofréquence (suspicion de danger grave)

Les preuves de la HAS sont des données de littérature scientifique basées sur des recherches approfondies, l’avis des organisations sanitaires et professionnelles françaises et étrangères.

La liposuccion : technique sûre et de référence

Revenons alors à nos moutons ! Même si la liposuccion est plus invasive que la lipolyse, elle demeure, pourtant, la solution idéale pour se débarrasser des excès de graisse localisés.
Il s’agit d’une opération de chirurgie esthétique courante et sûre avec un risque rare de complication.