Comment corriger les risques de rotation des prothèses mammaires ?

Ronde ou Anatomique ? Y a-t-il une forme de prothèse meilleure que l’autre ? Comment choisir  la forme d’implant mammaires la mieux adaptée à votre cas ? Comment empêcher la rotation des des prothèses mammaires ? Plusieurs questions de ce genre peuvent être posées par les femmes qui vont subir une augmentation mammaire. Cependant, après la réalisation de cette opération mammaire, il est indispensable de savoir comment gérer les risques et les complications liées à la pose des prothèses mammaires telle que la rotation.

Rotation de l’implant mammaire

Ce phénomène se produit généralement durant les premiers jours post-opératoires. En effet, il ne concerne que les prothèses anatomiques (en forme de goutte d’eau). Afin d’éviter ce risque ou de le limiter, il faut placer un pansement ou une gaine de contention qui va exercer une légère pression sur la partie supérieure des seins à la fin de l’opération afin d’obliger la prothèse de s’intégrer aux tissus qui y sont voisins.
Si l’intégration de la prothèse n’était pas faite, ce problème pourrait survenir même durant des années. La contraction du grand muscle pectoral pourrait être la cause de cette rotation ce qui va entrainer une asymétrie très flagrante entre les seins.

Correction des risques de rotation des prothèses mammaires

Cette imperfection ne peut être corrigée que par une réintervention chirurgicale. Il faut donc, retirer la prothèse et corriger la capsule qui s’est formée autour de l’implant, par la suite. Le praticien va opter à un déplacement de l’implant de devant, à derrière le muscle grand pectoral, ou l’inverse. S’il y aurait une migration de la prothèse vers le bas à cause d’une lésion chirurgicale du pli sous-mammaire, ce dernier devrait être rétabli  avant que  la prothèse ne soit réinsérée de nouveau.

Comment prévenir le risque de rotation des implants mammaires ?

Selon l’article scientifique intitulé « Imperfections de résultats des implants mammaires », rédigé par le Dr grecque A. Dionyssolpoulos et publié dans le journal Elsevier en 2005, la dissection d’une poche (capsule) qui va recevoir un implant anatomique est une procédure chirurgicale extrêmement précise, en ce qui concerne ses dimensions, et laquelle ne pardonne pas d’erreurs :

  • le drainage systématique de 48 heures doit être de rigueur (pour éviter la formation d’un sérome) ;
  • l’immobilisation de la poitrine pendant 14 jours doit être imposée à la patiente.

Ces conseils s’appliquent aux implants anatomiques gonflables (remplis de sérum physiologique) aussi bien que les implants en gel cohésif, même si notre préférence va vers la deuxième catégorie.